Entretien entre Jean-François Fiorina et Ardavan Amir-Aslani

Clés


Ardavan Amir-Aslani et Jean-François Fiorina

 

Spécialiste du droit des affaires dans la sphère complexe des relations internationales, Ardavan Amir-Aslani est un avocat quelque peu hors normes puisqu’il a essentiellement pour clients des Etats. Franco-iranien, parlant de nombreuses langues, fin connaisseur des arcanes du Moyen-Orient, il a de la géopolitique une vision tout à la fois lucide et humaniste.

Pour lui, il est dommage que la France s’enferme dans des postures idéologiques alors qu’elle a tant d’atouts dans son jeu, notamment en Iran.

Optimiste convaincu, il croit en l’homme et plaide sans relâche pour une ouverture intelligente vers l’autre. Ce qui implique d’étudier soigneusement les codes spirituels, culturels, philosophiques et sociaux de ceux vers lesquels on veut aller.

Pourquoi cette appétence pour le métier d’avocat, le droit et les relations internationales ?

J’ai 50 ans, je suis franco-iranien. J’ai quitté l’Iran en 1979, avec ma mère et mon frère, pour venir nous installer en France, où nous avions des relations familiales. En vérité, depuis toujours, j’ai été passionné par les questions se rapportant aux relations internationales.

Enfant, je voulais être diplomate. La révolution iranienne de 1979 en a décidé autrement et j’ai alors opté pour le droit international public. Après avoir soutenu ma thèse de doctorat, j’ai choisi le métier d’avocat, profession que j’exerce maintenant depuis un quart de siècle.

Le fait d’être avocat assure mon indépendance, à laquelle je suis attaché, indépendance réelle car j’ai de nombreux clients dans des sphères variées.

Cette indépendance me donne notamment la maîtrise de mon emploi du temps, même si, dans le cadre international qui est le mien et vu l’ampleur des enjeux, je peux être amené à me déplacer dans des délais extrêmement brefs.

Mais quoi qu’il en soit, je m’astreins à rédiger deux pages tous les jours. J’aime réfléchir et écrire. L’ouvrage qui vient de sortir, L’âge d’or de la diplomatie algérienne [ndlr : Editions du moment, octobre 2015] m’a demandé 2 ans d’efforts.

Si vous ajoutez à cela la nécessité de garder un peu de temps libre pour ma famille, cela donne au final des journées bien remplies !

Le cabinet où j’exerce et où je suis associé, regroupe une trentaine d’avocats. Il est spécialisé dans le conseil aux Etats, que nous accompagnons dans leurs grands contentieux internationaux – conflits frontaliers ou sur des gisements miniers off-shore par exemple – sur des conventions ou accords internationaux ou encore sur des traités bilatéraux.

Nous intervenons aussi dans le cadre de contentieux opposant des grands groupes à des Etats ou dans le cadre de contrats d’infrastructure, miniers, d’armement…

Nous sommes les avocats d’une dizaine de pays. L’Irak, Djibouti, la famille royale du Bahreïn et d’Abu-Dhabi, plusieurs pays d’Afrique sub-saharienne sont ainsi nos clients.

Vous représentez des Etats dans des procédures juridiques. En quoi consiste le quotidien d’un avocat comme vous ? Quid de l’éthique dans le choix des dossiers ?

Mon quotidien est assez particulier pour un avocat dans la mesure où la dimension internationale de mon métier fait que je fréquente et travaille avec des chefs d’Etat, des ministres en exercice, des ambassadeurs… donc des personnes qui portent de lourdes responsabilités et sont en charge de la souveraineté nationale de leurs Etats, ce qui situe immédiatement les échanges à un haut niveau.

Les enjeux sont majeurs. Sur le plan économique, ils peuvent se chiffrer en milliards. Sur le plan politique, les défis peuvent être énormes, avec parfois à la clé des issues violentes pouvant aller jusqu’à la guerre…

Inutile de vous dire que dans de telles configurations, le stress peut se révéler considérable et qu’il faut alors savoir faire preuve d’une grande maîtrise de soi. C’est un quotidien complexe et délicat, mais aussi varié et passionnant, où il faut savoir s’exprimer en plusieurs langues.

A partir du moment où une société s’arroge le droit de juger, la contrepartie naturelle consiste à pouvoir se défendre. En ce sens, je n’ai pas à me transformer en un parangon de moralité, même si, bien sûr, il nous appartient de réfléchir aux dossiers que l’on va prendre en compte.

Cependant, il faut bien voir que les dossiers qui nous arrivent reposent essentiellement sur des différents d’ordre économique et financier.

L’avocat n’a pas à porter un jugement sur la légitimité de tel ou tel Etat. En revanche, j’applique naturellement l’éthique de la profession d’avocat et refuse tout ce qui serait contraire au droit et aux normes internationales.

Ma préoccupation est de faire en sorte que l’exercice du droit contribue à clarifier les relations internationales et à consolider la paix partout où cela est possible. Avant tout, je crois en l’homme.

A terme, la raison prime toujours. Ce qui fait que je reste envers et contre tout un optimiste convaincu.

Au-delà des aspects techniques du droit, n’y a-t-il pas une dimension culturelle importante dans votre approche des problématiques ?

Oui, bien sûr. J’ai d’ailleurs fait mienne cette phrase d’Antoine de Saint Exupéry : « Si tu diffères de moi mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis. » J’ai toujours été passionné par la différence, la diversité, le désir de comprendre l’autre.

Parce que je viens du Moyen-Orient, parce que je suis de père azéri et de mère perse, parce que je parle les langues de cette région, le persan par exemple, je suis turcophone et arabisant, un peu hébraïsant… bref, je navigue avec aisance dans cet univers.

Je suis aussi passionné de théologie comparée, au point que j’ai écrit un ouvrage consacré à la Géopolitique de la spiritualité [ndlr : Editions du Nouveau Monde, 2011 – traduit en anglais sous le titre Islam and the West, The Geopolitics of Faith, Enigma Books, 2013].

Connaître les langues, la dimension religieuse, les cadres et les codes sociaux, culturels, spirituels, philosophiques… constitue indéniablement un plus pour exercer un métier comme le mien et saisir le plus finement possible les problématiques de mes interlocuteurs, voire leurs arrière-pensées ou préoccupations profondes.

Etablir cette proximité permet d’accroître l’efficacité de la stratégie judiciaire. En même temps, vous comprenez bien que la confidentialité constitue un paramètre majeur de nos activités.

De par la nature même des dossiers éminemment complexes que nous traitons, nous sommes amenés à fréquenter les plus hautes et parfois aussi les plus discrètes autorités des pays concernés.

Quelle langue de travail utilisez-vous le plus souvent ? Quid de la francophonie et de l’évolution du droit français dans votre univers ?

De par mon histoire, je suis naturellement francophile, très attaché à l’histoire de France et aux valeurs qu’incarne la France. Mais je constate malheureusement que, même dans les pays où le français était la langue nationale, l’anglais peu à peu le supplante.

Prenons l’exemple de Djibouti, seul pays francophone de l’Afrique orientale : un certain nombre de mes interlocuteurs s’expriment dorénavant en anglais. C’est dire à quel point l’influence française – qui passe d’abord par la langue française – est menacée !

Je suis triste de constater que les Français n’attachent plus suffisamment d’importance au rayonnement de leur culture de par le monde. Quant au système juridique que vous évoquez, il est l’apanage de la puissance économique d’un pays.

Bien sûr, on sait que nombre de pays se sont inspirés du code civil tel qu’il a été pensé et élaboré par Napoléon. Mais tout cela est en train de changer.

Notamment parce qu’aujourd’hui, la puissance économique américaine est telle que leurs entreprises et leurs organisations imposent l’application de la common law dans les contrats. Aussi, force est de constater que Paris est en perte de vitesse.

On ne peut que constater l’anglicisation de la technique contractuelle. Cela va jusqu’à toucher des grands groupes français qui, dans leur propre cadre national et dans leurs procédures de fusion & acquisition, rédigent leurs textes en anglais…

Si entre deux parties francophones, on utilise l’anglais, imaginez ce que cela peut être à l’échelon international…

J’essaye d’ailleurs d’attirer l’attention du Bâtonnier de Paris sur cette question, pour voir ce que nous pourrions faire afin que Paris redevienne ce centre mondial de droit qui fascinait le monde entier.

Plus globalement, comment voyez-vous les liens entre droit – en premier lieu droit des affaires et droit international – et géopolitique ? Qu’est-ce que la géopolitique pour vous ?

Je dirais que c’est la science qui consiste à prévoir l’évolution des relations entre les Etats, sur le fondement de considérations intrinsèques, économiques, démographiques, liées aux ressources naturelles comme l’eau, le gaz, le pétrole…

Malheureusement, les élites dirigeantes, notamment politiques, ne sont pas toujours, ni pleinement, conscientes des véritables enjeux géopolitiques.

Et ce à l’échelle de la planète. Les jeux tactiques et le court terme ont pris le pas sur la stratégie et le long terme.

En revanche, les dirigeants d’entreprise, de par leurs responsabilités, sont davantage confrontés aux menaces géopolitiques. D’abord parce qu’une absence d’attention peut se traduire très concrètement par des pertes, donc pour eux par une sanction immédiate.

Vous avez sorti en 2013 un livre au titre qui a alors pu paraître étrange à beaucoup, Iran – Etats-Unis, les amis de demain (Editions Pierre-Guillaume de Roux), où vous développiez de façon prémonitoire la thèse d’un rapprochement entre ces deux pays. Comment voyez-vous l’évolution des choses en Iran pour les prochaines années ?

De par mes origines, il était logique que j’aborde la question iranienne dans mes écrits. Je l’ai fait à travers le livre que vous citez, mais aussi avec Juifs et Perses, Iran et Israël, paru la même année aux Editions du Nouveau Monde, et avec un prochain livre à paraître en février, Iran : le sens de l’histoire, (Editions du Moment).

Pour quelle raison ai-je anticipé ce rapprochement et cette alliance à terme entre Etats-Unis, Iran et Israël ?

D’abord parce que dans ce Moyen-Orient complexe, ils sont entourés par les mêmes ennemis, ce qui aboutit à créer des liens.

Aussi surprenant que cela puisse paraitre, il me semble qu’aujourd’hui l’Iran apparaît en réalité comme le seul pays laïque, séculier de la région. En outre, son potentiel est énorme.

Depuis 37 ans, il y a certes une théocratie islamique à la tête du pays, mais cet état de fait ne va pas durer et nous allons assister à des évolutions inéluctables. En effet, la population a doublé, la jeunesse est très bien formée, capable de rivaliser avec les meilleures élites occidentales.

Les jeunes générations sont connectées à internet et ont soif d’ouverture sur le monde. Immanquablement, elles vont se diriger vers un mode de vie séculier.

Voilà pourquoi, à mon sens, l’Iran va apparaître à terme comme la seule grande puissance laïque de la région alors que les autres puissances du monde arabe semblent pencher pour une voie diamétralement opposée.

Pour preuve, à mes yeux, l’Arabie saoudite n’apparaît-elle pas comme un Daech qui aurait réussi ? Aussi, l’Iran va peu à peu redevenir ce qu’il a toujours été, à savoir le gendarme du Golfe Persique et plus globalement du Moyen-Orient.

Ne nous y trompons pas : nous allons vivre un siècle de terrorisme. Et l’on va voir s’édifier et se multiplier de par le monde les murs et les barrières, par crainte de l’autre.

En particulier, il me semble que la conception que nous avions d’une Europe ouverte à la libre-circulation est morte le 13 novembre…

Les Français ont-ils une carte à jouer dans le processus d’ouverture de l’Iran ? Plus généralement, quid de l’évolution de la société et du climat des affaires en Iran ?

La théocratie iranienne va changer de forme, elle va évoluer. A l’instar de la Chine et de la Russie, l’Iran est en train de s’ouvrir, en cherchant sa propre voie, en jouant la carte de l’équilibre et en valorisant ses atouts.

A cet égard, on ne peut que déplorer le décalage radical qui existe entre l’image de l’Iran et sa réalité. Historiquement, l’Iran est une société indo-européenne, plusieurs fois millénaire, qui affirme son identité, cultive sa culture, son héritage et sa spécificité au sein du monde arabo-musulman.

L’Iran est un pays socialement modéré, sûr sur le plan sécuritaire, scientifiquement développé, ouvert sur l’extérieur, bénéficiant d’une diaspora étendue et compétente à travers le monde.

Autre élément qui peut vous intéresser en tant que responsable d’une grande école de management, l’Iran bénéficie d’une jeunesse très bien formée, à même de répondre aux meilleurs critères de qualification du monde occidental.

La France a indubitablement des cartes à jouer en Iran. Mais malheureusement, la France, celle de Sarkozy comme celle de Hollande, n’a pas aujourd’hui une perception juste de ce qui se passe au Moyen-Orient.

Cette perception est faussée par deux prismes : le prisme saoudo-qatari des monarchies pétrolières du Golfe Persique et le prisme de l’aile droite du Likoud. Résultat, nous avons perdu le contact avec les réalités de terrain.

Pour preuve ce qui se passe en Syrie, où nous sommes complètement hors-jeu. Et nous payons au prix fort notre refus de collaborer avec les Syriens, qui auraient sans doute pu nous informer sur les réseaux terroristes qui se multiplient sur notre sol…

En ce qui concerne la question iranienne, l’absence de réalisme conjuguée à un parti-pris idéologique flagrant a creusé un fossé. Bien sûr que la problématique du nucléaire iranien constitue une question importante dans les relations internationales.

Mais pourquoi la France a-t-elle fait preuve d’une telle obstination idéologique sur le sujet quand les autres pays européens – Allemagne et Italie par exemple – se montraient nettement plus pragmatiques ?

Cet aveuglement sur la question iranienne est nuisible à la France, tant sur le plan géopolitique que géoéconomique. Si vous ajoutez à cela le souvenir du soutien actif de la France à l’Irak de Saddam Hussein lors de la sanglante guerre Iran-Irak entre 1980 et 1988, vous comprendrez que les Iraniens nourrissent légitimement quelques ressentiments à l’endroit des Français…

Néanmoins, ne négligeons pas le fait que les Iraniens sont un peuple foncièrement francophile. Aujourd’hui, les Iraniens veulent oublier ces récents différents, tirer un trait pour construire l’avenir.

Les entreprises françaises ont des savoir-faire techniques qui sont indispensables à l’Iran pour son développement, que ce soit Total en matière de gaz et hydrocarbures, Airbus pour l’aviation civile, Veolia et Suez Environnement dans le domaine du traitement des eaux, Peugeot et Renault dans celui de l’automobile…

A cet égard, heureusement que les grandes entreprises françaises se montrent bien plus pragmatiques que les politiques en ce qui concerne l’approche du marché iranien !

En géopolitique, il faut savoir faire preuve de lucidité et de réalisme. En ce domaine, l’aveuglement idéologique est une absurdité et une faute qui, parfois, se payent au prix fort…

Vous l’avez évoqué plus haut, vous avez aussi écrit un ouvrage intitulé Géopolitique de la spiritualité (Editions du Nouveau Monde, 2011). Vous avez aussi été le fondateur de l’Association des Orientalistes de France. Pourquoi cette passion pour ces questions ?

J’ai écrit ce livre en 2010, à la veille des Printemps arabes qui ont provoqué tant de bouleversements au Moyen-Orient, anticipant le surgissement violent de cet islamisme radical que nous voyons prospérer aujourd’hui.

En vérité, ce qui m’intéresse, c’est d’être un pont entre des mondes qui se connaissent peu ou mal, de permettre les échanges pour aboutir à une meilleure compréhension des hommes entre eux.

Question rituelle : que diriez-vous à des étudiants pour les convaincre de s’intéresser tout à la fois à la géopolitique et à la sphère si complexe des relations internationales ?

D’abord, que rien n’est jamais acquis dans la vie, que tout peut changer. Aussi faut-il savoir se remettre en permanence en question, faire montre d’une ouverture intellectuelle totale, et garder à l’esprit que l’humain est le socle de toute chose.

Il n’y a pas d’âge pour apprendre. Et surtout, quel que puisse être le niveau de connaissances acquises, il me semble qu’il faut en toutes circonstances savoir raison garder et s’efforcer d’aller vers l’autre pour le comprendre, décrypter ses codes sans préjugé ni suffisance.

Ces règles de bon sens et d’humanité doivent être omniprésentes dans notre vie professionnelle si l’on veut rester, autant que faire se peut, juste et équilibré. Cette ouverture vers l’autre me semble être une prédisposition fondamentale pour qui veut comprendre le monde complexe des relations internationales.

Et à ce titre, intégrant tous les paramètres qui font la richesse des sciences humaines, la géopolitique me paraît être une grille intelligente, réaliste et profondément humaniste de compréhension des forces à l’oeuvre dans notre monde.

A propos de Ardavan Amir-Aslani :

50 ans, docteur en droit, avocat au Barreau de Paris, Ardavan Amir-Aslani est l’un des principaux associés du cabinet Cohen Amir-Aslani, à vocation internationale, réunissant une trentaine d’avocats, au sein duquel il dirige les départements de droit international et de conseil aux Etats.

Ardavan Amir-Aslani représente ainsi plusieurs Etats à travers le monde, il les assiste dans les négociations et la rédaction de contrats internationaux et les représente devant des juridictions internationales et des cours d’arbitrage.

Ardavan Amir-Aslani a développé une expertise en matière de réflexion stratégique, de mise en oeuvre et de direction de contentieux pluri-juridictionnels à l’échelle internationale, portant notamment sur la récupération d’actifs détournés d’Etats, le recouvrement de jumbo-créances bancaires et institutionnelles ainsi que pour faits de corruption d’agents publics.

Il a également élargi ses interventions au volet transactionnel des projets d’infrastructures : mines, gaz, pétrole, aéroports, ports, routes et ponts, hôpitaux, prisons, aérospatial et défense. Ardavan Amir-Aslani conseille tout à la fois des autorités publiques, des agences internationales multilatérales, des industriels et des fonds d’investissement pour la structuration, la négociation de projets et de financements.

Ardavan Amir-Aslani a ainsi été amené à élaborer plusieurs partenariats public-privé (PPP). Il a aussi assisté des entreprises publiques et privées dans le cadre d’opérations de fusions-acquisitions transfrontalières, de financement de projets, ainsi que dans de nombreux litiges d’envergure internationale.

Par ailleurs, Ardavan Amir-Aslani est l’auteur d’innombrables articles sur le droit des affaires en général et le droit international.

Ceux qui s’intéressent plus particulièrement à la géopolitique liront avec intérêt ses livres :

Iran, le retour de la Perse, (Editions Picollec, 2009) ;
La Guerre des Dieux – La Géopolitique de la Spiritualité, (Editions du Nouveau Monde, 2011 – traduit en anglais sous le titre Islam and the West, The Geopolitics of Faith, Enigma Books, 2013) ;
Juifs et Perses, Iran et Israël, (Editions du Nouveau Monde, 2013) ;
Iran – Etats-Unis, les amis de demain, (Editions Pierre-Guillaume de Roux, 2013) ;
L’Age d’or de la diplomatie algérienne 1962-1981, (Editions du Moment, 2015) ;
et à paraître en février 2016, Iran : le sens de l’histoire, (Editions du Moment).

Colonel (RC) de la Gendarmerie Nationale, Ardavan Amir-Aslani a également été le fondateur de l’Association des Orientalistes de France et ancien Président de la Chambre de Commerce France-Azerbaïdjan. Enfin, il dispense un enseignement de « Géopolitique du Moyen-Orient » à l’Ecole de Guerre Economique.

Pour en savoir plus :

http://w

ww.amir-aslani.com/ et www.cohenamiraslani.com

http://notes-geopolitiques.com/geopolitique-du-droit-international/

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *